Bilan carbone
Comprendre notre impact pour agir mieux et davantage
Conscients que la surproduction textile fait partie du problème écologique, nous ne restons pas les bras croisés. Outre les engagements éthiques et environnementaux qui sont notre quotidien depuis la création de JULES & JENN en 2016, comment aller plus loin dans notre démarche de produire moins, mais produire mieux ?
Pour nous guider, nous avons réalisé en 2021 un bilan carbone qui nous a permis d’évaluer l’empreinte carbone de nos activités sur toute une année.
Les émissions de gaz à effets de serre, fortement liées à l’activité humaine, ont un impact direct sur la hausse des températures, ou réchauffement climatique. Sur les 6 principaux gaz mis en cause, le plus répandu est le dioxyde de carbone : le fameux CO2. C’est pourquoi tous les gaz comptabilisés dans le bilan sont convertis en “équivalent carbone” et le résultat final est exprimé en “tonnes équivalent CO2”.
Pour mesurer nos émissions, nous avons collaboré avec un tiers expert indépendant : la Fondation GoodPlanet, reconnue d’utilité publique depuis 2009 et fondée par le militant écologiste Yann Arthus-Bertrand.
Quelle méthodologie pour un Bilan Carbone® ?
La Fondation GoodPlanet utilise la méthodologie du Bilan Carbone® développée par l’ADEME – l’Agence de la Transition Ecologique, ainsi que les facteurs d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de la Base Carbone de l’ADEME. Cette méthodologie est la plus utilisée en France et compatible avec les standards et normes internationales (GHG Protocol, ISO).
La méthodologie du Bilan Carbone® identifie 3 catégories d’émissions GES (scopes) : les émissions directes (Scope 1) et indirectes liées à l’énergie (Scope 2), et toutes les autres émissions indirectes (Scope 3) qui regroupent les émissions liées aux achats de biens et services, les déplacements professionnels des collaborateurs, les livraisons fournisseurs et clients, etc.
En France, l’obligation réglementaire de réaliser un bilan GES tous les 4 ans, qui concerne les entreprises de plus de 500 salariés recommande d’intégrer tout ou partie du scope 3 dans le périmètre d’étude. Cependant, beaucoup d’entre elles n’incluent pas ou partiellement ce scope 3 car elles considèrent que cela ne fait pas partie de “leurs émissions” (ou ne sentent pas responsables). Or, il représente souvent la majorité des émissions d’une structure jusqu’à 80%-98%, selon le secteur d’activité ! Selon nous, ne pas le prendre en compte, c’est manquer de transparence et avoir une vision très incomplète de l’empreinte carbone de son entreprise.
De notre côté, nous avons comptabilisé tout ce qui a un “coût carbone”, directement mais aussi et surtout indirectement…
Les résultats, en toute transparence
Comme toujours, on vous dit tout… Après plusieurs mois de collectes de données, voici les principales conclusions, que nous sommes ravis de pouvoir enfin partager avec vous ! En 2020, les émissions carbone de JULES & JENN s’élevaient à 1093 tonnes de CO2, ce qui correspond à 1 aller-retour Paris/New-York d’un avion de 379 passagers, soit l’équivalent du trajet d’un avion plein ! Pas si élevé si l’on prend en compte que notre entreprise compte plus de 200 références et fait travailler plus de 55 personnes en équivalent temps plein pendant toute l’année. Aussi, sur ces 1093 tonnes CO2e., nos bonnes pratiques, comme l’upcycling, le recyclage, l’utilisation de coton bio pour nos pochons, et surtout la durabilité de nos produits ont permis d’éviter les émissions de 491 tonnes CO2e, soit près de 45% du bilan carbone global !
Enseignements et prochaines étapes
Notre objectif d’ici 2024 (date de notre prochain bilan carbone !) est de réduire notre empreinte carbone totale de 30%, et notre stratégie s’appuiera sur 3 principaux chantiers :
1/ Réaliser des analyses du cycle de vie de nos produits (ACV) afin de préciser les leviers disponibles (poids, matière, atelier, etc.) pour réduire l’impact carbone (GES) de chaque produit. Les ACV permettront aussi d’évaluer l’impact des produits sur d’autres dimensions comme l’effet sur les sols ou sur les ressources en eau.
2/ Intensifier notre démarche d’éco-conception pour développer des matières « low-carbone » comme l’usage de cuirs encore plus durables et des matières recyclées. D’autres matières naturelles, notamment végétales, comme le lin, le liège ou le bois, seront testées pour leur confort et leur résistance dans le temps.
3/ Financer des projets de compensation carbone favorisant la séquestration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, comme par exemple des projets de reforestation.
En parallèle, nous continuerons ce que nous faisons depuis notre lancement, à savoir sensibiliser notre équipe sur les gestes simples à adopter au quotidien, éveiller nos clients sur les sujets environnementaux clés et privilégier les fournisseurs engagés dans des actions RSE.