Les sandales Tropéziennes depuis 1930

On ne dirait pas comme ça, mais Les Tropéziennes viennent de souffler leur 93ème bougie ! Et elles sont toujours à la mode et au goût du jour. Ces petites chaussures originaires du sud de la France, et bientôt centenaires, cachent toute une histoire.
Des chaussures incontournables depuis 93 ans !
En 1927, Dominique Rondini décide de lancer un modèle de sandales fabriquées à main levée. Et ce cordonnier, tout droit venu d’Italie, a de l’or dans les doigts. Il s’inspire du tisserand Gustave Robert et des chaussures des statues de l’Antiquité pour son travail. Et il décide alors de créer un nouveau modèle de chaussure. Sur une semelle tannée à l’écorce de chêne, il ajoute des brides en cuir. Un modèle iconique voit alors le jour : Les tropéziennes.
C’est en 1930 dans le petit village de Saint-Tropez réputé pour la pêche, que l’enseigne « Rondini bottier » crée la marque de sandales « Les Tropéziennes ».
Nous voilà aujourd’hui près d’un siècle et 3 générations plus tard. Les fameuses Tropéziennes de la famille Rondini se vendent toujours, et dans le monde entier. Chaque année, plus de 13.000 paires sont vendues et elles sont toujours fabriquées à la main.
Bien que les sandales Tropéziennes n’aient pas pris une ride, le petit village de Saint-Tropez a, quant à lui, bien changé. Loin du village de pêcheurs d’antan, depuis les années 1950, Saint-Tropez est devenu un lieu culte pour la jet-set du monde entier.
L’attractivité de Saint-Tropez ne fait que grandir, tout comme le succès de la marque Les Tropéziennes. Grâce à des films comme « Les Gendarmes » avec De Funès ou encore « Et… Dieu créa la femme » avec Brigitte Bardot, la marque explose habille dorénavant de nombreuses stars du showbiz.

La boutique Rondini Bottier à sa création en 1927.
La démocratisation des sandales tropéziennes depuis les années 1930
Les caractéristiques des sandales tropéziennes sont très simples. C’est à dire : une fine semelle plate, sans talon, le tout maintenu par de robustes lanières en cuir. Depuis leur création au début des années 1930, les sandales tropéziennes n’ont pas beaucoup évolué. Il existe cependant plusieurs types de modèles jouant sur les brides en cuir : symétriques, croisées, à entre-doigts, etc.
Au fil des années, plusieurs marques se sont lancées dans la confection et la commercialisation de sandales tropéziennes, profitant du succès du modèle.

L'atelier de fabrication des tropéziennes JULES & JENN à Florence, Italie.
Dès 1933, c’est Jacques Kéklikian qui ouvre sa boutique de sandales tropéziennes à Saint-Tropez. Ce jeune artisan de 24 ans vit alors dans le même quartier que Rondini. Tout comme les Tropéziennes de Rondini, K.Jacques s’inspire des statues grecques pour ses sandales et mise donc sur la qualité et la sobriété.
Sa différence ? K.Jacques joue sur la personnalisation de ses sandales tropéziennes pour se différencier de son voisin. Cuir, imprimés, formes, le sur-mesure plait et propulse la marque dans le haut de gamme. Aujourd’hui, il faut compter en moyenne 200€ pour une paire classique et jusqu’à 550€ pour certains modèles.
Depuis les années 1980, le monde voit l’essor de la mondialisation et de l’internationalisation de la production. En conséquence, d’innombrables marques et enseignes se sont lancées dans la production de sandales tropéziennes. De plus, de nos jours, elles sont fabriquées principalement en Chine ou en Inde. Le cuir a laissé sa place au plastique et la fabrication à la main à la fabrication à la chaîne.
Et les tropéziennes JULES & JENN dans tout cela ?
Comme vous le savez, chez JULES & JENN, notre concept est basé sur la slow fashion. À l’encontre de la fast fashion, nous proposons des produits durables par leur style et leur qualité. Alors quoi de mieux que l’iconique tropézienne, pour représenter les valeurs que nous portons chez JULES & JENN ?
Nous ne cherchons bien sûr pas à imiter une marque en particulier, mais plutôt de proposer notre version contemporaine de ce modèle devenu iconique au fil du temps.
Les jolies sandales tropéziennes JULES & JENN sont fabriquées à la main. C’est en Italie, dans un petit atelier familial de Florence, que nous avons décidé de produire nos sandales. Et pour cause ! Ici, ils travaillent le cuir de génération en génération depuis près de 60 ans. Elles sont proposées en 4 coloris différents, noir, bleu, rouge et rose. Enfin, elles sont ajustables et surtout confortables grâce à leurs brides à 5 trous et leur empiècement finement rembourré en cuir lisse.